https://www.youtube.com/watch?v=pwPt7KbsS5E
Ford et la révolution du travail industriel
Au début du XX siècle, la révolution industrielle a déjà un demi-siècle d’élan. L’aristocratie ouvrière celle du fer et de l’acier est à la fois la plus considérée et le mieux rétribuée. Ses travailleurs chaudronniers, ajusteurs ou tourneurs associent force physique, endurance et savoir faire qui ont mis des années à acquérir. Avec le passage de l’âge de la vapeur à l’aire de l’électricité puis celle du pétrole, le travail industriel change radicalement de nature. Des machines de plus en plus précises exigent pour les fabriquer des ouvriers de plus en plus qualifiés. Ceux-ci travaillent à leur rythme et font valoir leurs droits grâce à des syndicats de plus en plus puissants. Ce système va être bouleversé par la révolution automobile. Au début de ce siècle des milliers d’ouvriers spécialisés travaillent pour de nombreuses entreprises qui se disputent le marché. En Angleterre la Vulcan company motor réalise un film publicitaire pour montrer la façon dont les ouvriers réalisent l’assemblage de l’automobile à la main pièce après pièce. Charles Ill débute à l’entreprise à 11 ans comme apprenti : « tout le monde avait l’air afféré. Mais ce n’est que lorsqu’on s’y mettait qu’on se rendait compte que chaque homme est un spécialiste dans son travail. Il y avait des gens qualifiés dans mon usine. Ils y passaient leur vie. C’étaient tous de bons artisans dans leurs domaines. Dans l’atelier de carrosserie on utilisait du bois pour faire les matrices et les pièces du moteur, et les tôliers modelaient des éléments de carrosserie. C’était fait au marteau, les arrondis et les angles. Tout était fait au marteau à planer ».
Ce qui distingue l’ouvrier professionnel du manœuvre c’est surtout le tour de main. Ici personne n’utilise les premières machines outils, et le temps de fabrication s’étend sur plusieurs semaines d’où la légitime fierté des ouvriers. « Lorsqu’on descendaient au centre ville on voyaient des gens les conduire. Les voitures c’était nouveau à l’époque on en était fiers ». L’automobile de la belle époque c’est une sorte de carrosse montée sur caoutchouc depuis l’invention géniale des pneus à bande de Michelin. Mais, il ne sort que quelques dizaines de milliers de voitures par an. Un véritable abime sépare ceux qui fabriquent les voitures et ceux qui les achètent. Mais ce temps où l’automobile était un luxe pour une minorité de privilégiés touche à sa fin.
Source : film documentaire de la chaine tv Planet sur L’OST « Le travail industriel avant Taylor », Dailymotion, date de publication 13/09/2009.
Questions
1/ Expliquer les idées soulignées dans le texte.
2/ En se basant la citation suivante : « Mais ce temps où l’automobile était un luxe pour une minorité de privilégiés touche à sa fin » présenter dans un plan structuré (introduction, développement et conclusion) le mode d’organisation qui a révolutionné l’industrie automobile
Concepts d’économie et organisation à définir
| Concept | Définition en deux phrases |
| Fordisme |
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| Productivité du travail |
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| Spécialisation du travail |
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| Spécialisation horizontale |
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| Spécialisation verticale |
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| Fordisme |
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| Production de masse |
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| Consommation de masse |
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| Contre maître |
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| Ouvrier qualifié |
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| Ouvrier spécialisé |
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| Post taylorisme |
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| Rotation des postes |
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| Elargissement des tâches |
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| Groupes semi autonomies |
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| Enrichissement des tâches |
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| Fayolisme |
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| Unité de commandement |
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| Unité de direction |
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| Centralisation |
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| Principe d’initiative |
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| Style de commandement |
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| Théorie X |
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| Théorie Y |
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| Style autoritaire |
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| Style paternaliste |
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| Style participatif |
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| Style consultatif |
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| Management appauvri |
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| Management taylorien |
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| Hiérarchie des besoins |
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| Structure organisationnelle |
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| Niveau opérationnel |
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| Niveau fonctionnel |
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| Organigramme |
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| Sociogramme |
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| Organisation formelle |
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| Organisation informelle |
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| Structure centralisée |
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| Structure décentralisée |
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| Structure mécaniste |
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| Structure organique |
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| Structure hiérarchique |
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| Staff and line |
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| Structure divisionnelle |
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| Ligne hiérarchique |
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| Une fonction |
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| Un service |
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| Optimisation des ressources |
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| Ordonnancement |
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| Bureau de méthodes |
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| Démarche marketing |
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| Segmentation du marché |
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| Marketing mix |
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| Marché principal |
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| Marché générique |
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| Marché support |
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| Non consommateurs relatifs |
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| La marque |
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| Produit leader |
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| Produit de prestige |
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| Produit tactique |
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| Politique d’écrémage |
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| Non consommateurs absolus |
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| Marché potentiel |
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| Le conditionnement primaire |
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| Le cycle de vie du produit |
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| La gamme de produit |
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| L’étendue de la gamme |
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| Largeur de la gamme |
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| Une ligne de produits |
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| La profondeur de la gamme |
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| Extension de la gamme |
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| Contraction de la gamme |
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| Prix psychologique |
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| Pénétration du marché |
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| Modèle AIDA |
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| Production continue |
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| Production à flux poussé |
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| Production unitaire |
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| Production à la commande |
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| JIT |
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| Communication de produit |
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| Communication institutionnelle |
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| Canal de distribution |
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| Cycle d’exploitation |
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| Cycle d’investissement |
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| Cycle de financement |
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| La rentabilité |
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| La solvabilité |
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| La liquidité |
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| L’équilibre financier |
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| Compétitivité |
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| Pérennité |
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Veuillez suivre le lien suivant; http://www.fsjes.uca.ma/moodle/
Merci de suivre le lien suivant: http://www.fsjes.uca.ma/moodle/
Présentation de l’entreprise Raja confection
L’entreprise Raja confection occupe 45 personnes. Elle est spécialisée dans la confection. Mr Karimi en assure la Direction Générale.
Les Services Administratifs et Financiers sont regroupés sous la direction administrative et financière dirigée par Mme Karimi. Cette direction compte trois services. Un service de la comptabilité dont le responsable est Mr. Tabit. Un service de personnel dont le responsable est Mr Rachid et un service de paie dont le responsable est Mme Karima.
Mr Omar s’occupe de la direction commerciale et dirige deux services. Un service ventes assuré par Mr Radi et un service approvisionnement assuré par Mme Laila. La distribution est assurée par deux livreurs Mr. Kamal et M. Jalil qui rendent compte de leur activité au responsable des ventes.
Le responsable de la logistique dépend hiérarchiquement du service ventes. Elle est assurée par Mr. Hakim.
L’approvisionnement est divisé en approvisionnement national assuré par Mr. Mostapha et approvisionnement importé assuré par Mr. Kamal ces deux responsables ont le même rang hiérarchique que le responsable de la logistique.
La direction de production est assurée par Mr. Jamali Il a sous sa responsabilité deux ateliers. Un atelier de préparation du travail dirigé par Mr Ahmed et un atelier de couture dirigé par Mme Zineb. Qui sont tous deux des techniciens spécialisés. Chacun d’eux a sous sa responsabilité une dizaine d’ouvriers spécialisés.
Le responsable qualité Mr. Zaid, est rattaché directement au directeur général. Il a le même rang que les autres directeurs.
Travail à faire :
Tracer l’organigramme de cette entreprise en indiquant dans chaque rectangle le nom de la personne responsable et sa fonction
Titre : Ford et la révolution du travail industriel
Au début du XX siècle, la révolution industrielle a déjà un demi-siècle d’élan. L’aristocratie ouvrière celle du fer et de l’acier est à la fois la plus considérée et le mieux rétribuée. Ses travailleurs chaudronniers, ajusteurs ou tourneurs associent force physique, endurance et savoir faire qui ont mis des années à acquérir. Avec le passage de l’âge de la vapeur à l’aire de l’électricité puis celle du pétrole, le travail industriel change radicalement de nature. Des machines de plus en plus précises exigent pour les fabriquer des ouvriers de plus en plus qualifiés. Ceux-ci travaillent à leur rythme et font valoir leurs droits grâce à des syndicats de plus en plus puissants. Ce système va être bouleversé par la révolution automobile. Au début de ce siècle des milliers d’ouvriers spécialisés travaillent pour de nombreuses entreprises qui se disputent le marché. En Angleterre la Vulcan company motor réalise un film publicitaire pour montrer la façon dont les ouvriers réalisent l’assemblage de l’automobile à la main pièce après pièce. Charles Ill débute à l’entreprise à 11 ans comme apprenti : « tout le monde avait l’air afféré. Mais ce n’est que lorsqu’on s’y mettait qu’on se rendait compte que chaque homme est un spécialiste dans son travail. Il y avait des gens qualifiés dans mon usine. Ils y passaient leur vie. C’étaient tous de bons artisans dans leurs domaines. Dans l’atelier de carrosserie on utilisait du bois pour faire les matrices et les pièces du moteur, et les tôliers modelaient des éléments de carrosserie. C’était fait au marteau, les arrondis et les angles. Tout était fait au marteau à planer ».
Ce qui distingue l’ouvrier professionnel du manœuvre c’est surtout le tour de main. Ici personne n’utilise les premières machines outils, et le temps de fabrication s’étend sur plusieurs semaines d’où la légitime fierté des ouvriers. « Lorsqu’on descendaient au centre ville on voyaient des gens les conduire. Les voitures c’était nouveau à l’époque on en était fiers ». L’automobile de la belle époque c’est une sorte de carrosse montée sur caoutchouc depuis l’invention géniale des pneus à bande de Michelin. Mais, il ne sort que quelques dizaines de milliers de voitures par an. Un véritable abime sépare ceux qui fabriquent les voitures et ceux qui les achètent. Mais ce temps où l’automobile était un luxe pour une minorité de privilégiés touche à sa fin.
Source : film documentaire de la chaine tv Planet sur L’OST « Le travail industriel avant Taylor », Dailymotion, date de publication 13/09/2009.
Economie et organisation de l’entreprise
Examen de la session de rattrapage 2012/2013.
« Il n’est besoin d’aucun mérite pour semer la division parmi ses subordonnés, c’est à la portée du premier venu. Il faut au contraire un réel talent pour coordonner les efforts, stimuler le zèle, utiliser les facultés de tous et récompenser le mérite de chacun sans éveiller des susceptibilités jalouses et sans troubler l’harmonie des relations » source : Henri Fayol, Administration Industrielle et Générale 1916.
Question :
Analyser ce texte en mettant en lumière le rôle de la direction chez Henri Fayol et les principes évoqués dans le texte.
Question.
Analyser ce texte en montrant les principes du Fordisme.
Introduction: le texte intitulé la politique des prix et des salaires préconisée par Henri Ford écrit par lui-même en 1925 dans son ouvrage "Ma vie et mon œuvre" donne une idée claire sa stratégie commerciale pour la commercialisation des voitures. Cette stratégie se base sur la réduction des prix de vente pour augmenter la part de marché et gagner une marge réduite mais sur de grandes quantités. Par cette stratégie Ford a dominé le marché américain des voitures pendant une grande période. Pour répondre à la question posée, je vais parler dans un premier point des principes du Fordisme et dans un deuxième point de sa stratégie de vente. La conclusion va traiter des avantages et des inconvénients du Fordisme
Première partie: les principes du Fordisme
Le fordisme est un mode d'organisation du travail mis en place par l'industriel américain Henry Ford dans ses usines d'automobiles, à l'occasion de la production d'un nouveau modèle à partir de 1907 appelé modèle T.
Avant le Fordisme, la production des voitures était basée sur un style de travail manuel, qui ne permettait pas de produire de grandes quantités. Ford a changé ce mode de production en mettant en place une organisation basée sur trois principes importants qui sont: l'OST, le travail à la chaîne et la standardisation
1/ la mise en place de l'OST de Taylor: Ford à observer les tâches nécessaires à l’assemblage et les a optimiser pour réduire le gaspillage du temps entre les opérations. Il a mis en place aussi, une division verticale et horizontale du travail. Le travail est devenu très spécialisé.
2/ la mise en place du travail à la chaîne: pour optimiser le temps encore plus il a mit en place une organisation du travail qui fixe les ouvriers sur leurs postes et c'est les produits à fabriquer qui se déplacent devant eux. Avec cette manière de travailler, la division verticale et horizontale du travail est renforcée. L'ouvrier suit ce qu'on lui demande et son rythme est déterminé par la chaîne.
3/la mise en place de la standardisation: c'est-à-dire pour que le travail soit rapide et répétitif il faut que tous les produits semi finis et les pièces soient identiques et avec les mêmes dimensions. La chaîne ne doit pas être bloquée pour ajuster les pièces. La travail de chacun dépend du travail de l'autre Tout ce ci pour économiser le temps d’ajustage et de réglage. Le travail à la chaîne exige cette standardisation.
Une conséquence de l'application de ces trois principes c'est que les automobiles ne sont plus les produits de luxe, elles deviennent des produits plus communs, identiques d’un consommateur à l’autre. Tout ce qu'il faut maintenant c'est de vendre des grandes quantités. C'est le début de la production de masse c'est-à-dire la production de grandes quantités.
Deuxième partie: la stratégie commerciale de Ford
Le texte montre que Ford a pratiqué une stratégie de vente particulière. C'est une stratégie qui se base sur le prix (une stratégie de prix), sur le concept de l'économie d'échelle, sur la spécialisation et sur l'intégration.
1/ stratégie de prix: Ford comme le montre son texte, part de la définition du prix de vente qui sera accepté par le marché. Il dit que la réduction du prix vient en première ligne c'est-à-dire le point de départ. A partir de ce prix, il définit le coût de production. Cette manière de faire est tout à fait nouvelle car la démarche la plus connue c'est de définir le prix de vente à partir du coût de production. Par cette stratégie Ford souhaite vendre en premier lieu aux classes moyennes. C'est-à-dire la population qui n'a pas de grands moyens financiers mais qui a un besoin d'acheter des voitures. C'est la part de marché la plus grande. C'est le début de la consommation de masse c'est-à-dire la consommation de grandes quantités
Pour vendre à cette classe de la population, il faut améliorer leur pouvoir d'achat. Ford était le premier à accorder des salaires de 5 dollars par jour à ses ouvriers au moment où les salaires par semaine étaient de 11 dollars seulement.
2/ l'économie d'échelle. En fixant des prix bas pour vendre plus, l'usine de Ford commence à produire de grandes quantités de voiture. Les frais fixes vont donc se répartir sur une plus grande quantité de biens vendus, ce qui réduit encore le coût de fabrication et donne la possibilité de diminuer encore plus le prix de vente
3/ la spécialisation: le principe de la standardisation appliqué dans la fabrication a favorisé la spécialisation du produit. Toutes les voitures du Modèle T de Ford sont semblables. Ceci réduit le coût de production et favorise la baisse des prix
4/ l'intégration: la production et la vente de grandes quantité nécessite que l'approvisionnement des matières premières soit assuré. Ford a pu assurer son approvisionnement par l’acquisition des plantations de caoutchouc, des forêts et même des puits de pétrole.
Conclusion.
Le Fordisme à ouvert la voie à la production de masse et à la consommation de masse. Il a des avantages mais aussi des inconvénients. Ces avantages sont la hausse de la production et de la productivité la baisse du coût de production, l'augmentation des salaires et diminution du temps de travail et l'amélioration de la rentabilité des entreprises mais d'un autre coté il a des inconvénients notamment sur le plan de la stratégie commerciale basée sur la spécialisation et aussi sur le plan social qui concerne les condition pénibles du travail à la chaîne
Introduction
Le texte intitulé Taylor et l’organisation scientifique du travail écrit par Marc Mousli dans la le magazine Alternatives Economiques en 2006 est un texte qui qualifie l’OST comme étant une révolution tellement important ce que Taylor a réalisé dans le domaine de l’organisation des entreprises. L’idée principale que ce texte met en lumière c’est le fait que Taylor a radicalement changé le mode d’organisation qui existait avant. Pour répondre à la question posée je propose un plan en deux parties :
Première partie : les caractéristiques de l’organisation avant l’OST
Deuxième partie : l’OST et ses principes
Une conclusion sur les critiques de l’OST:
Première partie : les caractéristiques de l’organisation de l’entreprise avant l’OST
L’analyse du texte montre plusieurs caractéristiques de l’organisation de l’entreprise avant l’OST. Parmi ces caractéristiques je peux citer :
Ø l’ignorance des propriétaires des conditions de réalisation de la production. Les propriétaires s’occupaient peu de la production parce qu’ils n’avaient aucune connaissance du temps nécessaire à la production. Cette production était réalisée par des ouvriers qualifiés sous la direction des contremaitres.
Ø les contremaîtres avaient un grand pouvoir pour organiser la production et diriger les ouvriers qualifiés et les manœuvres.
Ø les ouvriers qualifiés disposaient d’un métier acquis par l’expérience et travaillaient à leur rythme. Ils étaient indépendants dans l’exercice de leur travail et refusaient le contrôle des propriétaires. Il n’y avait pas de spécialisation ni de division du travail. Le travail était réalisé à la pièce. Un seul ouvrier qualifier prend en charge tout le travail. Ces ouvriers qualifiés peuvent être comparés à des artisans
Ø l’apprentissage du métier se fait oralement et par l’expérience du plus ancien vers l’apprenti. Dans cette organisation du travail, la direction de l’entreprise était incapable de demander l’amélioration du rendement et encore moins l’amélioration de la productivité du travail. Or le contexte de cette époque était très favorable à l’augmentation de la production. Le développement des transports, des communications ont favorisé l’ouverture des marchés d’approvisionnement et de consommations. Mais le mode d’organisation de l’entreprise tel qu’il est décrit dans le texte bloque toute possibilité de bénéficier de ces opportunités. Pour pouvoir le faire il fallait donc changer la manière d’organiser le travail est c’est ce que Taylor à réussi à faire.
Deuxième partie : l’OST et ses principes
L’OST est une méthode de gestion et d’organisation des ateliers de production, dont les principes ont été développés et mis en application par un ingénieur américain Taylor (1856-1915). L’objectif de Taylor était la productivité et l’élimination du gaspillage en adoptant un meilleur type d’organisation industrielle basé sur des études scientifiques du temps nécessaire pour faire diverses sortes de travail. Le taylorisme est basé sur des principes et a des avantages et des inconvénients.
a) Les principes du taylorisme
Ø la division du travail. Pour augmenter la productivité Taylor a mis en place une double division du travail : la division verticale des tâches c’est à dire la séparation entre la conception et l’exécution. La direction donne les consignes et les ouvriers doivent les appliquer. la division horizontale des tâches reposant sur la parcellisation des activités et la spécialisation des ouvriers. Avec ce premier principe on ne parle plus d’ouvrier qualifié mais d’ouvrier spécialisé qui exécute une petite tâche du travail.
Ø Le principe de sélection et d’entraînement des ouvriers : la direction sélectionne des hommes, les entraine au travail et les encourage à être performant par un système de prime.
Ø le principe du contrôle et d’encouragement
b) Les avantages et les inconvénients du taylorisme
Ø les avantages de l’OST sont très importants. Elle a permit aux entreprises d’augmenter leur productivité et donc leur rentabilité. Les propriétaires gagnent plus et font aussi bénéficier les ouvriers d’augmentation de salaires.
Ø les inconvénients de l’OST se situent notamment sur le plan des conditions de travail. Le travail spécialisé est monotone, répétitif et très dur. Il a des effets négatifs sur le moral et la santé des ouvriers
Conclusion : la révolution introduite par Taylor dans l’organisation des entreprises est très efficace sur le plan économique mais elle présente des inconvénients sur le plan social et notamment les conditions du travail. Ce mode d’organisation basé sur la spécialisation des tâches et la motivation par les salaires à été critiqué par le courant des relations humaines composé de psychologues et de sociologues qui ont proposé d’autres formes d’organisation qui donnent plus d’importance à l’améliorations des conditions du travail par l’enrichissement des taches, l’élargissement des tâches et les groupes semi autonomes etc.
